Empire - Histoire

 

Le temps de Sigmar :


Cette histoire remonte à plus de deux mille cinq cent ans et les bribes d'informations qui nous sont parvenues sont issues des archives naines, nous les remercions pour ce récit.
Lorsque commence l'ascension du peuple humain les elfes ont déjà quitté le continent suite à la guerre de la barbe, les tremblements de terre ont déchiré les montagnes et le grand empire des nains s'est effondré pour ne laisser derrière lui que quelques unes de ses plus importantes citadelles.
Le déclin successif des elfes et des nains donnait leur chance à plusieurs races, dont les gobelinoïdes, qui déferlaient via les passes jadis gardées par les nains, mais aussi une race de primitifs, vêtus de peaux de bête et portant des armes de bois ou de pierre. Ces humains descendaient du nord et vivaient dans des huttes. Ils luttaient contre les orques pour la possession des terres et les nains qui rédigèrent ces archives s'attardèrent sur l'extraordinaire vaillance dont ils faisaient preuve. Ce fût sans doute le profond respect des nains pour la bravoure, ainsi que les quantités importantes de nourriture issues des cultures humaines, qui donna lieu au premiers échanges entre nains et humains. Les nains offraient du charbon et des minerais, les hommes semblaient avoir la capacité de tirer du sol et des bêtes de la nourriture à n'en plus finir. Très vite, les nains vinrent à considérer les tribus humaines comme des alliées potentielles contre les hordes vertes et ils leurs apprirent les rudiments de la forge. Parmi les tribus que les nains rallièrent à leur cause étaient les puissants Unberogens. Plus farouches et plus robustes que les autres hommes ils étaient des combattants d'exception. Parmi eux, on ne pouvait que remarquer le fil de leur chef, Sigmar, dont la naissance avait été annoncée par le passage d'une comète à deux queues. Il mena ses Unberogens dans de nombreuses batailles contres les orques et en sorti toujours victorieux. Selon les nains, il était le plus grand guerrier de son temps.
Un jour, Sigmar prit d'assaut un campement orque dans lequel étaient retenus prisonniers une poignée de nains. Le hasard fît que l'un d'entre eux était le haut roi Kurgan Barbe De Fer. Une fois délivré, le roi accorda son marteau de guerre au jeune guerrier en guise de récompense, une relique de la maison des Kurgan, le terrible (certains disent divin) Ghal Maraz, le fendoir de crâne.
Les pouvoirs inouïs de Ghal Maraz couplés aux talents martiaux de Sigmar firent des ravages dans les rangs orques pendant des années. Des lors, on l'appela Sigmar Heldenhammer. Certains vous diront encore aujourd'hui que jamais un mortel ne fût aussi puissant. A la mort de son père, Sigmar assuma en toute logique le commandement des Unberogens mais il faut croire que ce destin était trop étriqué pour lui. En quelques années, il unifia les tribus humaines sous sa bannière.

Lorsque les nains furent menacés par la plus vaste horde de gobelinoîde jamais assemblée, le haut roi Kurgan envoya Alaric le fou, le grand forgeron des runes, demander l'aide de Sigmar. Sans hésiter une seule seconde, Sigmar mobilisa ses troupes et marcha vers la citadelle assiégée de Zhufbar. Une fois la forteresse libérée Sigmar se dirigea vers la passe du feu noir ou devait se jouer l'issue de la guerre. L'armée constituée des nains du roi Kurgan et des humains enfin unifiés de Sigmar affronta en ce jour les innombrables peaux vertes qui tentaient de traverser les montagnes du bout du monde. Cette bataille compte parmi les plus terribles et les plus sauvages de l'histoire du vieux monde, on dit que la moitié des orques des montagnes du bout du monde trouva la mort ce jour là. L'alliance des hommes et des nains repoussa les hordes mettant à l'abri leurs terres pour de nombreuses années.

Kurgan Barbe De Fer déclara que l'amitié entre les hommes et les nains durerait jusqu'à la fin des temps. Ce serment est encore honoré de nos jours.

Au printemps suivant, Sigmar Heldenhammer fût couronné empereur des terres allant des montagnes grises aux monts du milieu à Reikdorf par le grand prêtre d'Ulric. Kurgan lui remit une couronne forgée par Alaric le fou en personne pour sceller leur amitié éternelle et ordonna au forgeron de créer douze épées runiques, une pour chaque général de Sigmar. Ces lames, les crocs runiques ne furent terminées que bien après l'abdication de Sigmar et sont aujourd'hui le symbole du pouvoir des comtes électeurs.

Le jour du couronnement de Sigmar, premier empereur des hommes, marque le début de l'an un du calendrier impérial que nous utilisons aujourd'hui.

Sigmar dirigea son empire pendant environ cinquante ans. C'est à cette période que l'essor de l'humanité débuta réellement. Il reparti le pouvoir entre ses douze généraux, et décréta que leurs descendants prendraient leur suite. Ces douze dirigeants devinrent les Comtes impériaux.

Un jour, Sigmar annonça qu'il était temps pour Ghal Maraz de retourner à ses créateurs, sans plus d'explication l'empereur abdiqua et prit la route de l'est, seul.

On pense qu'il avait pour projet de rejoindre Karaz A Karak mais aucun indice ne permet d'affirmer qu'il y parvint réellement. Plus personne ne revit ni Sigmar ni Ghal Maraz, si les nains possèdent d'autres informations jamais en plus de deux mille cinq cent ans ils n'en ont fait part.

Le temps de Sigmar était achevé et le jeune Empire livré à lui même. En l'espace de quelques années, la foi populaire en Sigmar prit une ampleur démesurée. Le héros des hommes devint une légende, la légende en fît un dieu. On lui érigea ses propres chapelles puis de véritables temples, les citoyens de l'empire adhérèrent massivement à ce culte naissant et Sigmar devint rapidement la divinité patronale de l'Empire. Une divinité aussi réelle qu'Ulric ou que Morr. Le clergé de Sigmar est dirigé par le grand Théogoniste, une personnalité parmi les plus importante de l'Empire. Le premier grand Théogoniste fût Johann Helsturm, élu en l'an 73 du calendrier impérial.
Aujourd'hui, le culte de Sigmar est de loin le plus répandu au sein de l'Empire.

Voilà pour l'histoire officielle, les légendes sur Sigmar et ses prouesses sont légions. On raconte que seul, il pouvait tenir tête à une centaine d'orques, ou encore qu'il mit un jour en déroute une armée entière d'orque armé seulement d'une mâchoire d'âne.


Le temps des comtes électeurs :


Sigmar n'ayant pas laissé de descendant, l'avenir de l'Empire ne tenait qu'a un fil. Heureusement, les comtes décidèrent d'élire l'un d'entre eux et de le nommer Empereur au lieu de se faire la guerre pour le trône. La sagesse dont ils firent preuve les honore, gageons que le souvenir du grand Sigmar Heldenhammer a joué dans leur choix unanime. L'Empire devait survivre, en son honneur.
Les comtes devinrent les comtes électeurs. Ce système perdure encore aujourd'hui, on dénombre de nos jours quinze électeurs au lieu des douze originels. Les dirigeants des cultes d'Ulric et de Sigmar ayant rejoint les héritiers légitimes des crocs runiques.
La nature humaine étant ce qu'elle est, cet âge de gloire s'effondra bien vite. Un dirigeant de la trempe de Sigmar étant loin d'apparaître à chaque génération, l'empire allait connaître un millénaire sombre qui faillit bien causer sa perte. C'était le temps des guerres !


Le temps des guerres :


Les premiers milles ans d'histoire impériale sont extrêmement obscurs. Tout ce que l'on peut affirmer c'est que l'Empire grandit et que ce ne fût pas sans mal. On retrouve des écrits qui parlent de périodes sans Empereur, d'autres qui relatent des guerres en plusieurs Empereurs auto-proclamés. On sait également que les orques ou les skavens déferlèrent sur les terres impériales à plusieurs reprises. Seule la foi du peuple en Sigmar assurait la cohésion des provinces. L'avenir était bien sombre en ces temps là, et cela se confirma. Nous retrouvons un semblant de clarté historique lors du règne de Boris l'avide. Boris accablait son peuple d'impôts et sa gestion catastrophique négligeait les installations militaires des provinces frontalières. En l'an 1111, la peste noire s'abattit sur le peuple affamé et au printemps 1112 les trois quarts de la population impériale n'étaient plus. C'est à ce moment que les skavens sortirent de leurs galeries pour assaillir les régions moribondes.
La peste continua ses ravages jusqu'en 1115 où elle finit par emporter l'empereur Boris.
Selon les sages, la grande force de l'humanité est de survivre, quelque soit le prix à payer, nous ne sombrerons pas dans l'oubli. La nouvelle de la mort de Boris suffit à insuffler au peuple le courage de se battre et c'est le comte Mandred qui se posa en leader. Il mena les troupes contre les skavens et les écrasa par on ne sait quel miracle. Auréolé de gloire, Mandred « Tueur de Skavens » devint empereur en 1124.
En 1152, un assassin skaven et sa lame mirent fin au règne de Mandred.
Incapables d'élire un successeur, les comtes électeurs cédèrent à leurs ambitions personnelles et oublièrent leurs devoir envers l'empire de Sigmar.
La comtesse Ottilia du Tallabecland se proclame impératrice en 1360 et déclare aussitôt la guerre à la province voisine du Stirland. Les conflits se déclenchent en cascade et, pendant cinq cent ans, l'Empire ne connaîtra plus de véritable cohésion. Les guerres civiles font rage.
Les descendants d'Ottilia revendiquent le titre d'empereur tandis que le reste des provinces continue à procéder aux élections impériales. En 1524 le comte électeur du Middenland se proclame lui aussi Empreur. Ainsi débute le temps des trois empereurs.

L'Empire est scindé en trois provinces distinctes et c'est en 1707 que le seigneur de guerre orque Gorbad Griffe de Fer traverse la passe du feu noir et envahit ce qui reste de l'Empire. Le Mootland est envahit, la cité de Nuln est mise à sac par ses troupes. La province du Solland ne résistera pas à cette invasion, le comte Eldred est tué et le croc runique du Solland volé par les orques. La province n'existera plus en tant que telle. Gorbad remonte le Reik avec ses armées et assiège Altdorf, L'Empire est proche de la destruction, l’Empereur élu Sigismund est tué durant le siège. Pourtant, une fois de plus, la capitale impériale tiendra bon.

En 1979, la situation s'était encore dégradée. Les provinces luttaient entre elles mais des révoltes éclataient aussi en leur sein. Lorsque le grand Théogoniste refusa de reconnaître Magritta de Marienburg en tant qu'impératrice élue, ce qui restait du système impérial s'effondra et les électeurs ne se réunirent plus. Aucun forme de cohésion ne subsistait et les citées devinrent peu à peu indépendantes.

Pendant ce temps, au nord, les forces du chaos se préparaient à submerger le monde.
L'Empire tel que l'avait rêvé Sigmar n'était plus et tous craignaient le pire. Pourtant, un soir d'hiver, une comète à deux queues apparut au firmament. Dans la cité de Nuln, un enfant du nom de Magnus était né.


La grande guerre :


En 2301, les armées chaotiques se mirent en marche vers le sud et le royaume de Kislev. L'armée Kislevite, soutenue par un détachement de la province d'Ostland fût écrasée par la horde. Depuis Sigmar, on n'avait connu pareil péril, les démons et les hordes étaient en marche. Cette fois, il ne s'agissait plus des orques mais de l'apocalypse.
En 2302, l'armée du chaos, menée par Engra morte-épée, seigneur de la fin des temps et élu des quatre dieux sombres franchit la rivière Lynsk et assiégea la cité de Praag.
Le siège dura près d'un an, et les défenseurs furent héroïques. Pourtant, aux premiers jours de l'hiver, Praag tomba. Engra éleva la tueuse de roi, l'épée démoniaque et les vents du chaos soufflèrent sur la ville, corrompant tout. Le vivant et l'inerte se mélangèrent et les pires atrocités s'accomplirent. Après le passage du chaos, on distinguait des visages hurlants dans les murs, des membres encore agités jaillissaient du sol, la chair, la pierre et le bois ne formaient plus qu'un. Des gémissement inhumains emplirent la ville. Le cauchemar était devenu réalité. Voilà ce qui attendait le monde quand le chaos l'aurait submergé.


Magnus le pieux :


L'Empire agonisait, tout semblait perdu et les dieux sombres le savaient. Alors, celui qu'avait annoncé la comète s'éleva.
Magnus était un orateur sans pareil. Ses discours fédéraient la population qui acclamait sa foi inébranlable en Sigmar. Partout où Magnus prenait la parole le peuple le suivait. Tous reconnaissaient naturellement en lui le chef que l'Empire attendait.
Le peuple et les armées régulières s'unirent pour le suivre et, lorsqu'il atteignit Middenheim, Magnus était à la tête de la plus puissante armée impériale de tous les temps.
Son ampleur était telle que Magnus dût la scinder en deux, car aucune province, aussi impériale soit-elle, n'aurait pu nourrir pareille armée.

La première armée marcha vers Praag et arriva trop tard pour la sauver. La deuxième, conduite par Magnus, pressa le pas vers Kislev. Les forces impériales trouvèrent la ville assiégée par le chaos. La grande guerre allait se déchaîner.

Kislev était vaillamment défendue par une armée d'humain et de nains venus de Karaz A Karak en renfort. Magnus prit les hordes impies par surprise et attaqua sans attendre. Cet assaut fût victorieux, l'arrière garde chaotique n'étant pas préparée. Cependant, lorsque les hordes réussirent à se retourner contre l'armée impériale Magnus fût contraint de se replier. Les nains tentèrent alors une sortie, sans succès, il furent repoussés dans la cité.

C'est à ce moment qu'arriva sur place la deuxième armée levée par Magnus qui redescendait de Praag. Constituée en grande partie de kislevites, les troupes gardaient en mémoire la vision cauchemardesque de Praag et chargèrent avec une violence forcenée. Magnus sonna à son tour la charge pour prendre le chaos en tenaille. Désorientées, les hordes subirent de plein fouet le courroux des hommes. Les défenseurs kislevites et les nains sortirent à nouveau des remparts pour enfoncer le chaos sur un troisième front. La victoire fût totale.

Le vieux monde était sauvé et Magnus dit « le pieux » du fait de sa foi en Sigmar fût élu Empereur en 2304 à Nuln où il établit sa cour, mettant fin à des siècles de guerres intestines. Personne n'aurait pu empêcher son couronnement, ni le clergé ni les comtes électeurs. Le peuple était derrière lui et le peuple c'était l'Empire.
Magnus fût le grand empereur que tous attendaient, il réunifia les provinces, rétablit l'ordre et entama une ère glorieuse de reconstruction. Ce fût également lui qui, grâce à l'aide de Teclis, fonda les collèges de magie impériaux. Il engagea l'empire sur une ère de progrès et de recherche de la connaissance.
Magnus le pieux est le véritable sauveur de l'Empire et son nom reste dans le coeur de tous les citoyens comme tel.

A la mort de Magnus, l'Empire était de nouveau fort, auréolé de sa victoire durant la grande guerre contre le chaos. Le comte Leoplod du Stirland lui succéda, puis ce fût au tour de Dieter de Stirland, son petit fils, qui accepta la sécession de la riche cité marchande de Marienburg contre une somme colossale. Cette mesure le rendit impopulaire et la couronne échut à Wilhem III, prince d'Altdorf et comte de la province du Reikland. Le trône est resté dans la famille des princes d'Altdorf jusqu'à l'avènement de Karl Franz premier, l'empereur actuel, en 2502.

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