Image de la semaine : les Skavens

Le site officiel vient de mettre en ligne la nouvelle image de la semaine, elle porte cette fois-ci sur les skavens et nous raconte en détail leurs histoire.

Une magnifique image est également au menu de cette semaine.



L’origine des skavens

Sous la surface du Vieux Monde se trouve l’immense empire des skavens. S’étendant sous les continents et les mers, leur royaume souterrain est immense et, comme une tumeur maligne, il continue de s’étendre à une vitesse terrifiante. Il est constitué de multiples tunnels formant des labyrinthes et de vastes gouffres, propageant la corruption des terres situées sous le Vieux Monde.

Vivant dans leurs repaires souterrains et venant rarement à la surface, peu de gens croient en l’existence des skavens. La plupart en parle comme d’un mythe, une histoire effrayante ou bien néglige complètement leur existence, mettant les récits d’hommes rats marchant dans les sombres tunnels de l’Empire sur le compte de l’imagination débridée de ratiers ayant passé trop de temps dans les souterrains.

Même ceux au courant de l’existence des skavens ne comprennent pas l’étendue, l’horreur et l’importance de la menace qui se cache sous la surface. L’empire, immonde et corrompu, de ces choses rats est organisé et très étendu. Ils se cachent actuellement dans leur monde souterrain, attendant le moment propice pour émerger des profondeurs et écraser la surface sous leur nombre.

Le mystère entoure leur race. Il est très difficile d’avoir des faits sûrs concernant les skavens. Un des récits les plus plausibles concernant leur origine vient d’une ancienne légende tiléene connue sous le titre de « la damnation de Kavzar ».

Cette légende parle d’une ancienne cité, certains disant même qu’il s’agissait de la plus grande que le monde ai jamais vue, construite avant que l’humanité et les nains ne viennent au monde. La cité s’étendait en surface, où les hommes cultivaient les champs et sous terre où les nains exploitaient les richesses du sous-sol.

Les hommes, voulant remercier les dieux, décidèrent de construire un temple qui aurait une tour si grande qu’elle percerait les nuages et toucherait le ciel. Aidés par les nains, ils entamèrent son édification.

Ce temple était vraiment ambitieux et sa construction prit de nombreuses années, mais, à mesure que la tour s’élevait, acheminer les pierres à son sommet devenait de plus en plus difficile. Le travail se ralenti jusqu’au moment où la finir devint une tâche qui semblait impossible.

C’est à ce moment-là qu’un étranger se présenta. Il proposa aux habitants de finir la tour en une seule nuit, en échange d’une faveur. Tout ce qu’il désirait était de pouvoir inclure sa propre offrande aux dieux dans la structure même du temple. Pensant qu’ils n’avaient rien à perdre, les hommes acceptèrent l’offre et, au crépuscule, l’étranger entra dans le temple et leur demanda de revenir à minuit.

Les nuages se rassemblèrent, cachant les lunes jumelles et drapant le temple de ténèbres. Quand minuit approcha, les nuages se dissipèrent pour révéler la tour, blanche et pure, s’élevant telle une lance vers le ciel, son sommet décoré de l’offrande de l’étranger, une énorme cloche cornue.

Nulle trace de l’étranger n’était visible, mais les hommes se réjouirent de l’achèvement de leur temple et se précipitèrent vers l’entrée. Comme minuit arrivait, la cloche se mit à sonner, le son devenant plus puissant à chaque coup. Les hommes s’enfuirent du temple, portant leurs mains à leurs oreilles tandis que la cloche continuait de sonner. Dix… onze… douze coups retentirent. Au treizième coup, assourdissant, des éclairs zébrèrent le ciel et le tonnerre se fit entendre. Morrslieb fut éclairée par un flash aveuglant, puis tout devint sinistrement silencieux.

Apeurés et bouleversés par les présages qu’ils avaient vus, les habitants se réfugièrent chez eux. Mais, le matin suivant, rien ne vint pour calmer leurs peurs. Les ténèbres s’étaient abattues sur leur cité. Des nuages tourbillonnants rugissaient au ras des toits et une pluie étrange, noire comme de la cendre, tombait dans les rues, formant des flaques multicolores. Les jours devinrent des semaines et la pluie tombait toujours. Chaque nuit, la cloche sonnait treize coups. Les hommes apeurés se mirent à prier leurs dieux, implorant que la pluie cesse. Ils envoyèrent certains d’entre eux chercher de l’aide hors de la cité, mais aucun ne revint. Certains voulurent aller au temple pour prier et y faire des sacrifices, mais ils trouvèrent les portes closes.

La pluie redoublait d’intensité, détruisant les récoltes déjà détrempées et le glas de la grande cloche continuait de sonner sur la cité terrifiée. De grosses pierres fendirent le ciel et s’écrasèrent sur les habitations. Les gens tombaient malades et mourraient sans aucune raison, les nouveaux-nés subissaient d’horribles mutations. La vermine dévorait ce qui restait des réserves de grains.

Les anciens demandèrent alors de l’aide aux nains, réclamant que leur peuple puisse se réfugier dans les tunnels. Les nains se mirent en colère, expliquant que les niveaux inférieurs étaient inondés et que leur réserves de nourritures, elles aussi, avaient été dévorées par la vermine. Ils refoulèrent les hommes, condamnant les portes derrière eux.

Dans la cité en ruine, chaque jour était plus effrayant que le précédent. Les hommes se mirent à prier les dieux de toutes les manières possibles, se fourvoyant parfois dans de sombres adorations pour leur délivrance. Mais rien ne vint. La vermine continuait de croître, de furtives créatures à fourrure infestaient la cité, se régalant des plus faibles. Des groupes rôdaient en ville et les hommes devinrent des proies dans leur propre cité, autrefois si majestueuse.

Désespérés, ils s’armèrent et allèrent frapper une nouvelle fois à la porte des nains, demandant à entrer, par la force si nécessaire. Ils finirent par en forcer l’entrée. Les survivants, qui faisaient autrefois partie d’un peuple fier, s’enfoncèrent sous la cité et découvrirent avec horreur les corps, rongés, des nains.

Pris de panique, les hommes virent, dans la lumière vacillante de leurs torches, des myriades d’yeux scintillants autour d’eux, tandis que les rats se rapprochaient pour la curée.

Personne ne sait ce qu’il advint de Kavzar, mais beaucoup pensent qu’elle se trouve maintenant des les Marais Putrides, un ancien et terrible royaume où les roseaux recouvrent tout et où, en permanence, des fumées nauséabondes cachent de profondes mares. Quant à ce qui se trouve au centre du marais, personne n’est jamais revenu pour le raconter.

Source : http://www.warhammeronline.com/

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