Horreurs de Tzeentch

Les Horreurs sont les principaux démons de Tzeentch, le Duc du Changement, ce n’est d’ailleurs certainement pas le fait du hasard quand on voit l’instabilité de leurs corps, le capitaine Van Karx de Kislev en fait une description exhaustive dans son carnet de voyage que je me permet de joindre en copie.

18 Sigmarzeit 2495

Nos éclaireurs nous avaient annoncé des mouvements de troupe chez les maraudeurs du Chaos, nos informations nous ont poussé à avancer avec notre régiment au nord d’Erengrad, en longeant la Mer des Griffes.

J’ai le souvenir du vent glacial qui soulevait la neige fraîchement tombée et de cette brume épaisse qui ne nous permettait pas de voir à plus de trente mètres devant nous. Les hommes de mon régiment étaient épuisés et certains commençaient à souffrir de gelures, je m’apprêtais à renoncer aux recherches et à installer un campement de fortune en attendant des cieux plus cléments… ce ne fut pas nécessaire, ceux que nous cherchions passèrent de proies à prédateurs et fondirent sur nous.

Une petite troupe d’une dizaine de Maraudeurs surgit de la brume en hurlant le nom infâme de leur dieu, je commandais plus d’une trentaine d’hommes, des soldats aguerris pour la plupart et nous n’eûmes aucun mal à nous débarrasser de ces hérétiques, avant même que ceux-ci n’atteignent nos rangs nous les avions presque tous décimé de nos flèches.

Je demandais à mes hommes de ne pas rompre la formation et de se tenir prêt à recevoir une nouvelle charge, ce n’était vraiment pas le genre du Chaos de mener des attaques aussi désespérées. Le silence reprit peu à peu le dessus sur les hurlements d’agonie des maraudeurs, j’étais inquiet, à raison car tout autour de nous des bruits étranges commencèrent à se faire entendre, des claquements de mâchoires et de bruyantes respirations, nous ne parvenions pas encore à distinguer nos adversaires, mais nous pouvions sentir leur présence autour de nous, envahissante, étouffante, les hommes tournaient la tête dans tous les sens, tentant en vain de localiser à travers l’épaisse brume l’origine des bruits.

Quelques flèches furent décochées par mes hommes, presque de manière aveugle et un hurlement rauque se fit entendre, suivit du bruit sourd d’un corps qui s’écroule dans le manteau neigeux. C’est à cet instant qu’ils surgirent de tous les cotés pour foncer sur nos rangs, ces créatures étaient des amas de chairs en mouvement, entourées d’un halo bleu étrange qui laissait deviner quelques sortilèges impies, leurs corps se convulsaient et leurs membres apparaissaient puis disparaissaient dans leurs chairs pour resurgir ensuite à d’autres endroits, ces démons semblaient être qu’un assemblage désordonné de chair et de sang.

J’ordonnais aux hommes de tirer une salve de flèches et de se tenir prêt à recevoir la charge, ils n’eurent guère le temps que de voir s’écraser sur eux ces Horreurs dans leurs hurlements répugnants.

Le Sergent Haldrek parvint à enfoncer profondément sa lame dans l’une de ces créatures et à la retirer en bousculant de son épaule la monstruosité, la renvoyant dans les abîmes d’où elle avait surgit. Cinq de mes hommes périrent pendant la charge, je vis l’une de ces créatures projeter de sa gueule béante une flamme aux lueurs changeantes, deux hommes furent atrocement brûlés et s’écroulèrent en hurlant comme des damnés.

J’avais tailladé deux de ces Horreurs lorsque je vis le Sergent Haldrek en difficulté, isolé des autres hommes et affrontant seul une meute de démons. Téméraire, il fit tournoyer sa lame autour de lui et trancha en deux l’une de ces abominations avant que celles-ci parviennent à l’atteindre, elles enfoncèrent leurs longues griffes au travers de son armure et leurs yeux brillèrent alors d’une lueur funeste. Le visage du sergent se décomposa en une teinte blafarde, ses yeux sortirent littéralement de ses orbites, sa peau fut aspirer par tous ses orifices et son armure éclata… bientôt ce ne fut plus qu’un amas de chair remuant semblable à ces créatures que nous affrontions. J’implorais les dieux de nous venir en aide en décochant une flèche dans ce qui était autrefois le Sergent Haldrek.

La bataille continua, brève et sanglante, et lorsque enfin la victoire fut notre, nous n’étions plus qu’une poignée à nous tenir encore debout sur nos pieds. Tout autour de nous ce n’était que cadavres, chairs et sangs mélangés les uns aux autres dans un désordre macabre.

Nous soulevions les dépouilles de nos frères d’armes pour leur offrir une sépulture décente lorsque nous eûmes cette vision d’effroi, les cadavres des démons autour de nous commençaient à remuer de nouveau, d’abord dans un léger frémissement puis dans de terribles convulsions accompagnés de cris stridents. De nouveaux démons surgirent alors de la gueule des anciens, s’extirpant d’un épais filet de liquide blanchâtre. Pour chaque Horreur morte, deux autres émergées de son corps, plus petites et d’une teinte plus sombre mais avec cette même lueur de malfaisance dans leurs yeux.

En quelques instants nous fûmes de nouveau cernés par ces créatures, deux fois plus nombreuses à présent. La plupart de mes hommes s’écroulèrent de désespoir, les yeux au ciel en implorant leurs dieux de leur porter secours ou d’achever rapidement leurs souffrances, je leur ordonnais de se relever et de se tenir prêt à mourir debout comme les hommes de Kislev qu’ils sont et qu’ils doivent demeurer jusqu’au trépas, qu’importe les dieux, nul ne peut nous secourir à présent !

Hérétique !! me dis je en entendant le son du cor des cavaliers de Kislev, leur arrivée salvatrice nous extirpa d’une mort certaine et nous accompagnèrent leurs charges en brandissant nos armes contre ces abominations, rejetons des dieux occultes.

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